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4 – 5 Octobre 2025 – Paris
Nous vivons, respirons, nous déplaçons, agissons dans le monde qui nous entoure, un monde d’une infinie richesse et donc d’une grande complexité.
Nous ne pouvons pas vivre recroquevillés sur nous-mêmes, séparés de lui, nous sommes ce monde et ne pouvons exister sans lui.
Se développer intérieurement, apprendre à mieux s’organiser pour agir, pour vivre son quotidien, améliorer ses performances, son efficacité …c’est un processus qui n’a de sens que si ces développements nous permettent un réel ajustement par rapport à ce qui nous entoure. L’essentiel est bien d’être toujours en interaction dynamique avec le monde dans lequel nous évoluons, à la fois nourris et influencés par lui, et aussi conscients des conséquences de nos actions sur notre environnement.
Nous le sommes grâce à nos sens en éveil, mais aussi par la présence et la disponibilité de tout notre être, quelles que soient nos pensées, nos actions, quel que soit aussi notre état émotionnel du moment.
Grâce au champ de nos perceptions sensorielles, nous habitons ce monde palpable. Cette relation permanente nourrit et colore nos actions et créations quotidiennes, en même temps qu’elle nous permet de les développer dans un espace ouvert et plus vivant.
Comment agir tout en restant à l’écoute, comment être pleinement ce que nous faisons et en même temps tout entier dans cette interaction nourrissante du dedans/dehors ?
Quels sont les outils de cette interaction, comment les développer ?
Par ailleurs, dans cette relation à l’environnement et aux autres, nous sommes comme une grande cellule. Celle-ci, en fonction des situations qui nous sont proposées, de la perception que nous en avons, et de nos états intérieurs, se dilate ou se rétracte, s’ouvre ou se ferme, globalement ou en partie.
Comment s’expriment ces tendances ? Comment les découvrir, pour mieux les reconnaître, avec leurs développements et par là même nous permettre de ne pas nous y enfermer… ?
Il est conseillé de suivre les 3 week-ends de cette Trilogie du Présent |
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15 – 16 novembre 2025 – Paris
Si les os déterminent la solidité du squelette, les articulations de la jambe, par leur configuration et leur degré de mobilité, en définissent le “potentiel de mouvement” dans les trois plans. Elles permettent aussi une meilleure répartition de l’effort et la démultiplication de la force (comme autant de poulies dans un système mécanique).
Des habitudes et traumatismes, ainsi que la tendance à isoler dans leur fonctionnement les différentes parties du squelette, ont réduit la mobilité de ces articulations et par là même ont limité nos mouvements, augmentant souvent l’effort nécessaire pour agir et réduisant d’autant le confort, la fluidité et l’efficacité.
Des hanches fluides
Point de rencontre entre la tête du fémur et le bassin, la hanche, par sa mobilité, permet des mouvements légers et fluides de la jambe ainsi qu’une réelle mobilité différenciée du bassin. Elle joue un rôle essentiel dans la mise en place du bassin sur les jambes et l’équilibre vertébral qui en découle. Lorsque la hanche perd sa mobilité, le genou et le bas du dos doivent compenser, ce qui provoque très vite fatigue et usure de ces articulations.
Des genoux souples et mobiles
Le genou est une articulation de passage. Son déverrouillage ne peut être provoqué volontairement. Il est le résultat d’un équilibre dynamique et fonctionnel entre toutes les articulations de la jambe. D’où la nécessité d’homogénéiser les pliures de la jambe, que ce soit dans la flexion, la marche, la montée ou descente d’escalier…
Des pieds articulés
Par les pieds, véritable prise de terre, l’être humain est en relation permanente avec le sol. Ses différentes articulations depuis la cheville jusqu’aux orteils lui permettent à chaque instant, une adaptation au sol sur lequel nous nous tenons et marchons. Leur liberté contribue à la gestion efficace de notre équilibre postural et dynamique, et par là même au développement de la respiration, à l’ouverture au monde…
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13 – 14 décembre 2025 – Paris
Le monde dans lequel nous vivons aussi bien que notre monde intérieur sont en mouvement permanent et en perpétuelle évolution, pleins d’imprévus, pleins d’inattendus mais aussi d’occasions à saisir….
Pour suivre le mouvement, être le mouvement, nous devons aller de l’avant, confiants dans notre capacité à trouver notre place et un certain équilibre à chacun instant, prêts et disponibles parce que forts de nos expériences passées, des réponses données aux diverses situations dans lesquelles nous nous sommes trouvés, riches de nos mémoires et des vécus profonds enregistrés au cours des expériences de vie que nous avons traversées.
Il nous faut aller de l’avant, et pour cela prendre le risque de quitter ce que nous connaissons et dans lequel nous nous sommes installés avec plus ou moins de confort et d’habitude.
Mais notre propre évolution ne peut se limiter à notre déplacement d’un connu vers un connu plus satisfaisant que le précédent.
Notre évolution nécessite d’aller de l’avant pour continuer à avancer et nous développer, rester dynamiques, présents et acteurs de notre devenir, pour rebondir et réinventer notre vie quoiqu’il nous soit donné de vivre, questionner notre équilibre, nos appuis, nos interactions avec le monde qui nous entoure.
Aller de l’avant, c’est prendre le risque du déséquilibre, de l’inconnu, de la remise en question, le risque d’être surpris, déstabilisé parfois…
et cela n’est possible que si nous nous sentons solides et mobiles à la fois, plein de confiance dans notre capacité à changer d’appui, retrouver l’équilibre, nous ajuster et nous adapter à ce qui va se présenter et nous influencer, parfois aussi nous contraindre.Cela sera d’autant plus aisé si nous percevons pleinement l’espace sensible dans lequel nous évoluons.
Mais aller de l’avant, c’est surtout être la vie et le dynamisme qui nous animent, nous nourrissent, nous poussent à grandir et nous développer, nous invitent aussi à créer « un demain » plus riche, beau et vivant.
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10 – 11 janvier 2026 – Paris
Si les os déterminent la solidité du squelette, les articulations du bras et de la main, par leur configuration et leur degré de mobilité, en définissent le “potentiel de mouvement” dans les trois plans. Elles permettent aussi une meilleure répartition de l’effort et la démultiplication de la force (comme autant de poulies dans un système mécanique).
Des habitudes et traumatismes, ainsi que la tendance à isoler dans leur fonctionnement les différentes parties du squelette, ont réduit la mobilité de ces articulations et par là même ont limité nos mouvements, augmentant souvent l’effort nécessaire pour agir et réduisant d’autant le confort, la fluidité et l’efficacité.
Des épaules mobiles
De par leur structure, ces articulations, qui lient les bras et la cage thoracique, permettent les mouvements des bras dans toutes les directions de l’espace. Leur liberté détermine l’aisance et la fluidité des mouvements, tant des bras et des mains que des doigts, que ce soit pour la tenue et le déplacement d’objets, l’efficacité du geste dans certains sports, la qualité du graphisme, ou la fluidité de la précision du jeu instrumental, etc… La détente de la ceinture scapulaire favorise aussi un développement respiratoire plus facile et confortable.
Des Coudes et des Poignets souples et solides
Le coude est une articulation de passage dont la mobilité est le résultat d’un équilibre dynamique et fonctionnel entre toutes les articulations du bras. Le poignet, quant à lui, assure beaucoup des changements d’orientation de la main et des doigts, et leur adaptation à différents volumes et formesDes Mains articulées
La mobilité des doigts et leur différenciation l’un par rapport à l’autre font de nos mains des instruments de communication et d’action. Que ce soit pour toucher, écrire, dessiner, jouer d’un instrument, nos mains sont un véritable support de l’expression de notre intelligence, de notre sensibilité. Nous découvrirons la chaîne d’intégration qui relie chaque doigt à la colonne vertébrale, mobiliserons leurs articulations et explorerons les différentes qualités d’un toucher sensible.
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7 – 8 février 2026 – Paris
Une orientation dans laquelle on s’engage, c’est une direction que l’on choisit à un moment donné parce qu’elle est celle qui nous motive, ou bien celle qui nous semble nécessaire, parfois nous rassure, nous nourrit, éventuellement aussi celle qui s’impose à nous …
Beaucoup des trajectoires personnelles et collectives ne sont plus linéaires et ne le seront plus, notre monde, avec ses évolutions technologiques, sociétales et environnementales, est aujourd’hui devenu complexe, exigeant, connecté et bien souvent rapide…
Des ajustements voire véritables changements d’orientation s’imposent, qui nécessitent une profonde liberté intérieure aussi bien physique que mentale ; une capacité à changer d’appuis (au sens large du terme) tout en restant équilibré, solide et dynamique sur notre axe ; une présence et des sens en éveil pour percevoir l’espace vivant qui nous entoure et appréhender les possibles ; une disponibilité pour écouter, sentir, vivre notre relation au monde et à nous même, la confiance pour nous laisser bouger et guider dans nos choix par cette interaction dedans/dehors, confiant dans cette véritable intelligence non-verbale, souvent inconsciente, qui nous invite au changement, nous montre de nouveaux chemins, nous suggère de nouvelles orientations…
Quelles sont les qualités présentes dans la mise en œuvre de nos cheminements et la gestion de nos actions, qui vont permettre le cas échéant de changer d’orientation lorsque la situation le nécessitera, un changement de point de vue l’encouragera, l’environnement l’imposera… ?
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22 – 23 mars 2025 – Paris
En trouvant la véritable verticalité, l’être humain a considérablement développé son champ d’observation et d’action. Cette nouvelle orientation par rapport à la force de la pesanteur a permis le développement de toute la partie frontale du cerveau et l’accès aux fonctions supérieures du système nerveux central.
Le nouvel équilibre de la tête et sa grande liberté de mouvement ont permis un développement considérable des fonctions sensorielles et notamment l’élargissement des champs visuel, auditif et olfactif, la perception des reliefs et la clarté des contours. La 7ème cervicale (base du cou), jouant pleinement son rôle de pivot, assure à la tête cette “instabilité stable” (qui tient en équilibre sans devoir être retenue par la tension des muscles du cou) et lui permet d’être un véritable périscope relié au monde environnant.
Ce week-end s’adresse particulièrement aux personnes qui commencent à ressentir raideur ou limitation dans la mobilité cervicale (quel que soit leur âge), un déficit visuel ou auditif, un manque de fluidité des organes de l’articulation, de la phonation ou de l’expression du visage.
Tensions, limitations, douleurs, ne sont pas une fatalité ni une dégradation irréversible. Elles sont la plupart du temps liées à notre façon d’agir au quotidien, à notre image de nous-même et aux habitudes acquises au cours des années passées.
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